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Quels types de message envoyez-vous?


La communication est une capacité recherchée dans toutes les offres d’emploi du gouvernement fédéral. Dans vos interactions avec vos collègues ou vos clients, la façon dont vous communiquez aura un impact non seulement sur votre réputation et votre réussite professionnelle, mais aussi sur vos possibilités d’avancement. Ce blogue vise à vous présenter trois types de réactions qu’il est possible d’avoir et vous invite à réfléchir sur celle que vous utilisez le plus fréquemment.


Devito, Chassé et Vezeau (2015) ont présenté trois types de messages dans leur ouvrage. Il s’agit du rejet, de la négation et de la reconnaissance. Pour les illustrer, voici une mise en situation : Vous remettez à votre collègue un travail en retard. Choquée de ce retard, votre collègue vous le reproche. Comment réagissez-vous ?


  • Cesse de me critiquer! Après tout, tu n’es pas mon patron.

  • Voyons c’est injuste que tu sois si choquée! C’est toi qui m’as remis ta partie en retard et par ta faute, j’ai accumulé tout ce retard.

  • Tu as parfaitement le droit d’être choquée. J’aurais dû t’en informer. J’étais tellement concentrée à le terminer que j’ai oublié de t’en aviser.


1- Rejet

Si vous avez répondu oui à la première énoncée ou si vous avez tendance à changer de sujet, il s’agit d’une forme de rejet. Quand nous rejetons un message, nous envoyons comme message que nous ne voulons pas l’accepter. En effet, le fait d’éviter d’en parler entraîne automatiquement le sentiment de ne pas être entendu chez l’autre personne. Si c’est votre cas, pratiquez-vous à prendre le temps de reformuler le message que vous venez d’entendre, même si ça vous parait difficile ou que vous vous sentez accusé. Bien souvent, l’intention de l’émetteur n’est pas de vous accuser mais simplement de faire le point pour éviter que la situation ne se reproduise.


2- Négation

S’il vous arrive de vous sentir obligé de défendre votre point de vue ou que vous faites porter le blâme sur d’autres personnes comme dans le deuxième scénario, c’est que vous êtes dans la négation. Quand nous nions un message, nous nions son importance. Nous affirmons que ce que cette personne dit ou fait ne compte pas. En matière d’harcèlement psychologique au travail, au gouvernement fédéral, le fait « d’isoler une personne en cessant de lui parler, en la niant, en ignorant sa présence ou en l'éloignant des autres » est considéré comme du harcèlement psychologique. C’est la raison pour laquelle « bouder » n’est pas une option au travail puisqu’il peut être perçu comme une forme de harcèlement, s’il se répète.


3- Reconnaissance

Si vous avez développé le réflexe d’utiliser le troisième type de réaction, non seulement vous démontrez que vous reconnaissez le message de l’autre personne mais vous envoyez également le message que vous acceptez cette personne telle qu’elle se définit.


Bien sûr, il vaut mieux viser les messages de reconnaissance qui se démontrent autant au niveau verbal (remerciement, invitation) que non-verbal (montrer qu’on est heureux en sa compagnie) mais tant que vous ne réaliserez pas qu’une réponse montre du rejet ou nie l’autre, vous ne pourrez améliorer votre style de communication. Quoi qu’il en soit, l’important est d’élever votre conscience au type de message spontané que vous utilisez dans votre quotidien. Ainsi, vos relations personnelles et professionnelles n’en seront qu’améliorées.



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